L’intestin, notre second cerveau
Les recherches en embryologie (étude des embryons) ont montré que les cellules nerveuses de l’intestin proviennent du même feuillet embryologique que celles du cerveau
à un moment donné du développement de l’embryon, des cellules nerveuses se séparent du cerveau principal pour migrer dans le ventre et former, au niveau des intestins, un second système nerveux, que l’on appelle le système nerveux entérique.
Intestin et cerveau sont séparés chez l’adulte, mais une communication permanente se maintient via le nerf vague. Comme le cerveau, l’intestin comporte des neurones, au nombre de 200 millions, et on y retrouve l’essentiel des neurotransmetteurs du cerveau (sérotonine, acétylcholine…).
La sérotonine, un neurotransmetteur qui influence les états d’âme est même produit à 95 % par les cellules nerveuses de l’intestin !
D’autres neurotransmetteurs sont impliqués, selon le gastroentérologue français Michel Delvaux, qui parle de « Sensibilité viscérale » dans son ouvrage du même nom :
« Sensibilité viscérale : comprendre, diagnostiquer et traiter la dyspepsie et le syndrome de l’intestin irritable »
Michel Delvaux, Editions Springer, 2002.
L’importance du DHA est scientifiquement avérée pour la santé des neurones (majoritairement dans le cerveau) d’où les importantes répercutions de sa consommation
Au niveau intestinal la santé des jonctions serrées des cellules de la barrière intestinale est cruciale : l’intestin grèle doit disposer des bons nutriments pour construire une barrière de protection en rendant les cellules moins perméables aux éléments indésirables. La réduction de la perméabilité de la jonction serrée est de premiere importance y compris pour l’immunité (Hossain & Hirata, 2008).
indiquent
La régulation de la perméabilité de la cellule épithéliale grâce aux jonctions serrées est importante car si des ‘fuites’ se produisent à ce niveau de l’intestin elles sont associées au développement de plusieurs troubles gastro-intestinaux chroniques (Ulluwishewa et coll. 2011)